Ma poitrine se serre
Mon corps semble de pierre,
Comme si le monde m’acculait contre un mur.
J’en ai trop vu,
Trop de choses que je n’ai pas assimilées,
Qui sont marquées au fer rouge dans ma mémoire.
J’ai consommé la rage et la haine,
J’économise mon dernier souffle.
Je rôde à travers le feuillage,
Qui tombe des arbres
Et je me sens comme un étranger dans la ville.
Le temps s’entasse jusqu’à la montagne,
Je me bats de l’intérieur,
Tout ce que je goûte me rassasie immédiatement
J’ai consommé la rage et la haine,
J’économise mon dernier souffle,
Pour une chanson comme celle-ci.
Rien ne peut me soigner, sauf ta main,
Ton contact, qui me vainc,
Tu me prends le silence, tu sépares pour moi la mer,
Là où mon chemin était directement à sa fin, tu me fais avancer.
Je cherchais le bonheur et la gloire,
J’ai trouvé les mensonges et la douleur
Et je n’ai pu pendant longtemps avoir confiance en personne !
Je n’ai rien gagné
Et n’ai atteint aucun but non plus,
Jusqu’à la flaque devant la prochaine clôture.
J’ai consommé la rage et la haine…
Je m’étends dans le feuillage,
Je regarde les nuages,
Je sais, que tu es près de moi, lorsque j’ai besoin de toi
Au bout du chemin.