Si loin et si près
comme la rivière et le peuplier.
L’un marchant
et l’autre tranquille
Ensemble mais indifférents
comme l’arbre et le vent
L’un en haut de la colline
et l’autre fuit…
Adieu, adieu mon amour et bonne chance.
Quand l’un ne veut pas,
on ne peut faire un jardin où il y a un verger
ni quand il fait noir faire naître le soleil
ni la soie du satin
ni on ne peut faire d’un raccourci un chemin.
Le blé ne naît pas sans graine
et le grenier est vide. Pour cela,
Avant que n’arrive le nouveau journalier.
Je m’en irai où que ce soit
Adieu, adieu mon amour et bonne chance.
Et ne souffre nullement
si après-demain
tu dois laver
mon drap.
Ne s’en apercevra pas
celui qui viendra
chauffer le lit
que je laisse vide.
Adieu, adieu, mon amour et bonne chance.
Quand l’un ne veut pas,
on ne peut faire un jardin où il y a un verger
ni quand il fait noir faire naître le soleil
ni la soie du satin
ni on ne peut faire d’un raccourci, un chemin.
Le blé ne naît pas sans graine
et le grenier est vide. Pour cela,
Avant que n’arrive le nouveau jour.
Je m’en irai où que ce soit
Adieu, adieu mon amour et bonne chance.
Adieu, adieu mon amour et bonne chance.