Au fur et à mesure, tu t'aperçois que le vent
Souffle sur ton visage et vole ton sourire.
La belle saison qui se termine
Souffle sur ton cœur et emporte l'amour.
Au fur et à mesure, se fond dans les pleurs
Ce doux souvenir effacé par le temps,
Du temps où tu vivais avec moi dans un studio.
Nous n'avions pas d'argent mais beaucoup d'espoir.
Et au fur et à mesure tu me perds et je te perds.
Et ce qui s'est passé nous semble plus absurde
Du temps où la nuit, tu étais de plus en plus authentique
Et pas comme maintenant, le samedi soir.
Mais donne-moi la main et reviens près de moi.
Une fleur peut éclore dans notre jardin.
Et même l'hiver elle ne pourra jamais geler.
Une fleur peut grandir de mon amour pour toi.
Et au fur et à mesure tu verras qu'au fil du temps,
Là, sur ton visage, le même sourire,
Que le vent cuel nous avait volé,
Revient, (car il est) fidèle.
L'amour est revenu chez toi...
Celui que le vent cruel nous avait volé.
L'amour est revenu chez toi.