Lorsque j'étais enfant, enfant
Et quelqu'un me causait de la peine
Je me dépêchais, dépêchais
De chercher ma mère tout de suite
Pour m'accrocher, m'accrocher
À son tablier
Alors ma mère, ma mère me
Disait en riant comme ça :
Mârina* a donné, a donné, a donné
La vie à une fille, à une fille, à une fille
Mais elle a oublié, a oublié, a oublié de donner
Le bonheur à la fille, à la fille, à la fille
Alors le temps court, le temps court
Et ma mère n'est plus à mes côtés
Je dois toute seule, toute seule
M'occuper de tout maintenant
Mais aux moments, aux moments
Où mon cœur est accablé de douleur
Moi, je me dis, je me dis
En riant comme ça :
Mârina a donné, a donné, a donné
La vie à une fille, à une fille, à une fille
Mais elle a oublié, a oublié, a oublié de donner
Le bonheur à la fille, à la fille, à la fille
J'avais tout oublié, tout oublié
au milieu des soucis quotidiens
Mais tout à coup, tout à coup
Je tressaille de surprise
Car j’entends, car j’entends
Que tout en jouant
Tout doucement, tout doucement
C’est déjà ma fille qui murmure en souriant :
Mârina a donné, a donné, a donné
La vie à une fille, à une fille, à une fille
Mais elle a oublié, a oublié, a oublié de donner
Le bonheur à la fille, à la fille, à la fille