Montant mon cheval blanc, j'allais entrer en ville,
Quand la belle aubergiste à ma vue m'a souri.
Sur le pont, le meunier m'a lorgné de travers,
Pourtant je suis resté pour la nuit avec elle.
Le cheval, effrayé, voulait pousser plus loin,
Mais bien peu d'amoureux écoutent leurs amis.
Jusqu'au jour, à l'auberge, ainsi j'ai festoyé,
Le cheval, attaché, se languissait de moi.
Cheval blanc, mon cheval, tu es perdu pour moi.
Mon cheval est parti au galop dans la steppe.
Cheval blanc, mon cheval, pour moi tu es perdu,
Seule la neige blanche à présent me recouvre.
Le matin au réveil ma tête faisait mal,
Qu'était-il arrivé ? Je ne comprenais pas.
Où étaient mon hôtesse, et ses baisers nocturnes ?
Sur la plaine enneigée j'étais couché tout seul...
Où sont mon cheval blanc, et le sac au trésor ?
C'était l'été hier, aujourd'hui c'est l'hiver.
Montant mon cheval blanc, j'allais entrer en ville,
Quand la belle aubergiste à ma vue m'a souri.
Cheval blanc, mon cheval, tu es perdu pour moi.
Mon cheval est parti au galop dans la steppe.
Cheval blanc, mon cheval, pour moi tu es perdu,
Seule la neige blanche à présent me recouvre.