Je vivais dans un bois dormant,
tu m’éveilles sans raison en passant.
J’attendais un prince charmant,
je ne trouve qu’un amant, un passant.
Abracadabra, abracadabra,
tu as brûlé mes contes, tu as brûlé mes fées,
mais abracadabra, abracadabra,
il reste les sorcières pour me venger.
Tu es grand, tu es beau,
elles te feront corbeau,
mais c’est encore trop beau,
elles te feront crapaud.
Abracadabra, abracadabra,
il reste les sorcières pour me venger.
J’étais reine de mes illusions
et de moi tu as fait Cendrillon.
Je rêvais la vie de château,
aujourd’hui, j’ai un lit et c’est trop.
Abracadabra, abracadabra,
tu as brûlé mes contes, tu as brûlé mes fées,
mais abracadabra, abracadabra,
il reste les sorcières pour me venger.
Tu es dur à briser,
elles te feront rocher,
mais c’est encore trop doux,
elles te feront caillou.
(×3) :
Abracadabra, abracadabra,
tu as brûlé mes contes, tu as brûlé mes fées,
mais abracadabra, abracadabra,
il reste les sorcières pour me venger.