Aux débutants de l’amour ma foi,
il faut dire la vérité,
il n’y aura jamais plus je crois,
que des bonheurs de papier
qui s’envolent, qui s’envolent
et ne redescendent jamais.
Ça s’envole, ça s’envole,
surtout quand s’éteint l’été.
Les débutants de l’amour on voit
qu’ils sourient à en crever,
car les débuts ont cet atout là
de nous donner choses à rêver.
Si l’envol, si l’envol
se déroule comme on voulait,
dégringole dégringole
notre idylle, le vent levé.
Aux débutants de l’amour la joie
elle est à même, elle est réelle.
De beaux diners ça y en aura
mais se consume la chandelle
et s’envolent et s’envolent
les souvenirs dans la cheminée
et s’envole et s’envole le passé.
Aux débutants de l’amour à trois,
j’aimerais dire qu’il vont déchanter
et la minute où la bague au doigt
se sera vue déjà trompée.
Qui s’envole, qui s’envole
prend le risque de tomber.
Ça s’envole, ça s’envole,
surtout quand survient l’été.
Les débutants de l’amour à trois
ou débutants de l’amour tout court
vont repenser qu’a cette allure-là,
l’heureuse vie suivra son cour
mais que l’on vole, que l’on vole
des bouts de vie de paix d’amour.
Tout s’envole, tout s’envole,
une belle nuit ou un beau jour.
Aux débutants de l’amour ma foi,
il faut dire la vérité,
il n’y aura jamais plus je crois,
que des bonheurs de papier
qui s’envolent, qui s’envolent
et ne redescendent jamais.
Ça s’envole, ça s’envole,
comme le passé.