Nuit profonde, deux heures du matin déjà,
Sept mille d’altitude.
Bruit de moteurs, demi-sommeil.
En dehors, les nuages un peu rougeâtres,
La triste solitude.
Au-dessus, la lune vermeille.
Dans l’espace nocturne, la menace d’orage,
Vers moi se retourne ton joli visage.
Tu es lointaine de moi, et il n’importe pas pourquoi.
Pourtant, le temps est impuissant pour m’empêcher
De traverser l’océan et puis descendre lentement,
Tombant d’en haut pour te revoir et t’embrasser.
Mais le ciel est devenu encore plus sombre,
L’autopilote dort,
Là-dessous, peut-être, il pleut.
Qu’il est long, ce trajet dans la pénombre !
Comment je les adore,
Tes yeux gris miraculeux !
Dans l’espace nocturne, la menace d’orage,
Vers moi se retourne ton joli visage.
Tu es lointaine de moi, et il n’importe pas pourquoi.
Pourtant, le temps est impuissant pour m’empêcher
De traverser l’océan et puis descendre lentement,
Tombant d’en haut pour te revoir et t’embrasser.
[Ce refrain se répète deux fois de suite.]