Une fille abattue s'est assise à la fenêtre
En soufflant une fumée ronde sur une mite
Elle a pris à nouveau le chemin vers hier
Et la mite n'était plus capable de prendre les ailes
Et la radio présageait une nuit froide
Et après, au revoir
Allez bien aux nouvelles du matin
La fille s'est déplacée de la fenêtre au vestibule
En se souvenant d'y avoir embrassé la première fois
Elle s'est demandé pourquoi le passé nous obstine
Comme il revient bien malgré nous
Quand les ombres se mêlent avec les lumières et reste juste le passé
Pourquoi le beau éclate au doigts
refrain:
Dis, l'ouverture des robinets
C'est quand, j'aimerais oublier
Mais pourquoi est-ce rendu si terriblement difficile
Je n'ai pas de prise sur les journées
Sans toi, et peut-être pour jamais
J'ai pas de prise sur les journées
C'est un triste rire qu'a offert la fille à sa glace
Elle a préparé un café, par une pluie traînante
Les cavaliers de l'escalier gardaient les angles
Et la nuit observait du haut patrouiller la peine
Qui a eu l'idée d'inventer que l'amour ne commet jamais d'erreurs
Mais que c'est les gens qui brisent des cœurs ?(1)
refrain
Dis, l'ouverture des robinets
C'est quand, j'aimerais oublier
Versez-moi donc encore à boire
Ces nuits ne me donnent rien
Sans toi, peut-être pour jamais
Les nuits donnent rien à moi
Dis, l'ouverture des robinets
C'est quand, je devrais réoublier
Mais pourquoi est-ce rendu si terriblement difficile
Je n'ai pas de prise sur les journées
Sans toi, et peut-être pour jamais
Moi, j'ai pas de prise sur les journées