Ils sont comme la tête et le nez*
Ils sont comme le sac à dos et le routard
Ils sont le clochard et la clocharde
Caillou dans tes chaussures réglisse qui sait
Pour aujourd'hui, les pieds crèvent encore
Je peux aller chercher les boissons
Car moi, si personne, je sais combien
C'est important
Que le sang se condense vers la nuit
La nuit du rocher à Josaphat en août est douce
Et du romantisme campagnard n'était point le but
D'en faire
Plutôt de ne pas en sortir un jour à la fois
À peindre l'horizon,
À muer le gris en pourpre
Ils sont partis chercher leur bonheur
Et l'ont trouvé de leur façon
Inséparables, c'est ce qu'ils sont
Les heureux, les malheureux
Ils peignent l'horizon
Leur lèvres s'unissent
Mais pas tout droit
Quand on se met à baiser la bouche de la bouteille,
On peut le goûter à tour de rôle
L'homme aux chaussures réglisse pourrait dépenser des millions
Pour qu'on les range de là
Quand cela semble trop dérangé,
Comme eux, ils ne dissimulent pas leur bonheur boitant
Et l'empire de l'amour est longue comme une grosse tranche
Cela peut être du cauchemar
Mais ensemble ils le regardent
Du début jusqu'aux textes finales, FIN
À peindre l'horizon,
À muer le gris en pourpre
Ils sont partis chercher leur bonheur
Et l'ont trouvé de leur façon
Inséparables, c'est ce qu'ils sont
Les heureux, les malheureux
Ils peignent l'horizon
Inséparables, c'est ce qu'ils sont
Ils peignent l'horizon
Ils s'appartiennent,
Les heureux, les malheureux
À peindre l'horizon,
À muer le gris en pourpre
Ils sont partis chercher leur bonheur
Et l'ont trouvé de leur façon
Inséparables, c'est ce qu'ils sont
Les heureux, les malheureux
Ils peignent l'horizon