Tu te tiens au bord de l'eau, l'eau coule, tu regardes,
L'air altier mais le regard triste,
Tu as quelque chose sur la langue qui jaillit de ton coeur
Ton coeur se tient pareil, vaillant, mais ta langue est fatiguée
Tu es comme un enfant de cent ans
Dont le cerf-volant rouge est toujours coincé dans les mêmes arbres
Seule la jeunesse épuisée est là, tu n'es pas seul,
Vécu et jamais oublié
Tu te tiens au bord de l'eau, l'eau coule, tu regardes,
La même position, mais le regard différent