Dans mon vieux San Juan
combien de rêves j'ai forgé
dans mes nuits d'enfance,
ma première illusion
et mes soucis d'amour
sont souvenirs de l'âme.
Une après-midi je suis parti
vers une nation étrangère,
puisque le destin l'a voulu,
mais mon cœur
est resté face à la mer
dans mon vieux San Juan.
Au revoir (au revoir)
Borinquen aimé (terre de mon amour).
Au revoir (au revoir)
ma déesse de la mer (ma reine de la palmeraie)
je pars (je pars déjà),
mais un jour je reviendrai
à chercher mon amour,
à rêver de nouveau
dans mon vieux San Juan.
Mais le temps a passé
et le destin s'est moqué
de ma terrible nostalgie,
et je n'ai pas pu revenir
à San Juan que j'aimais,
morceau de patrie.
Mes cheveux ont blanchi
et ma vie s’en va,
puisque la mort m'appelle
et je ne veux pas mourir
éloigné de toi,
Porto Rico de l'âme.
Au revoir (au revoir)
Borinquen aimé (terre de mon amour).
Au revoir (au revoir)
ma déesse de la mer (ma reine de la palmeraie)
je pars (je pars déjà),
mais un jour je reviendrai
à chercher mon amour,
à rêver de nouveau
dans mon vieux San Juan.