Une église se consume.
S'élève sa brume,
Comme des mains priant
Vers le firmament.
Comme des mains priant,
Il semble que le feu dise
De son ton qui vibre:
''Vous pouvez bruler mes églises
Mais je resterai libre!''
Trois hommes masqués par les ruelles se sont faufilés,
Torches en main, tandis que le village dormait,
Vers l'église où quelques heures plus tôt, entraînés,
Les doigts claquaient et les voix chantaient
Disant: ''Je ne serai plus esclave désormais!''
Trois hommes masqués de leurs mains ont allumé le foyer.
Ils se sont éloignés dans la nuit, ils ont disparu dans l'obscurité.
Et à la lueur éclatante du jour, il n'est rien que le vent ramène,
A part les cendres d'une bible et une odeur de kérosène
Une église est faite de plus que de bois et de pierre,
Et la liberté est un chemin sombre quand il est solitaire.
Mais l'avenir est à nous, aussi il est temps de se dresser
Afin que les cloches perdues de la liberté résonnent alors dans ma contrée !
Une église se consume.
S'élève sa brume,
Comme des mains priant
Vers le firmament.
Comme des mains priant,
Il semble que le feu dise
De son ton qui vibre:
''Vous pouvez bruler mes églises
Mais je resterai libre!''