Non, c’est rien
ou si peu, croyez-le bien.
Ça ira mieux dès demain
avec le temps qui passe,
dans la vie tout s’efface.
Non, c’est rien.
À quoi bon tendre vos mains ?
Je n’ai pas tant de chagrin,
c’est vous qui êtes tristes.
Mes amis, partez vite !
Laissez-moi,
cette nuit sortez, mais sans moi !
Allez boire à ma santé,
remportez votre pitié !
Vous me faites rire, bien rire.
Laissez-moi
et ne croyez pas, surtout pas
que je vais pleurer pour ça !
Seul mon cœur n’y comprend rien,
mais à part ça, rien, rien !
Non, c’est rien
ou si peu, croyez-le bien.
Cet amour n’était plus rien
d’autre qu’une habitude,
j’en ai la certitude.
Non, c’est rien.
Ce garçon, moi, je le plains.
Ne croyez pas que demain
une seule seconde
je serai seule au monde.
Laissez, laissez-moi,
cette nuit sortez, mais sans moi !
Allez boire à mes amours,
à toutes mes futures amours,
mes prochains « je t’aime », « je t’aime » !
Laissez-moi
et ne croyez pas, surtout pas
que je vais pleurer pour ça !
Seul mon cœur n’y comprend rien,
mais à part ça, rien, rien !
Non, c’est rien
ou si peu, croyez-le bien.
Je n’ai pas tant de chagrin,
je n’ai pas tant de chagrin.
Non, c’est rien.
Non, c’est rien.
Rien.