C’est comme une gaité,
comme un sourire,
quelque chose dans la voix
qui paraît nous dire « viens ! »,
qui nous fait sentir étrangement bien.
C’est comme toute l’histoire
du peuple noir
qui se balance
entre l’amour et le désespoir ;
quelque chose qui danse en toi,
si tu l’as, tu l’as !
Ella1, elle l’a
(Ella ouhouhouh, ouhouhouh)
Ce je ne sais quoi
(Ella ouhouhouh, ouhouhouh)
Que d’autres n’ont pas,
Qui nous met dans un drôle d’état.
Ella, elle l’a
Ella, elle l’a
(Ella ouhouhouh, ouhouhouh)
Cette drôle de voix
(Ella ouhouhouh, ouhouhouh)
Cette drôle de joie,
Ce don du ciel qui la rend belle.
Ella, elle l’a
Ella, elle l’a
(Ella ouhouhouh, ouhouhouh)
Ella, elle l’a
(Ouhouhouh, ouhouhouh)
Elle a ce tout petit supplément d’âme,
cet indéfinissable charme,
cette petite flamme.
Tape sur des tonneaux,
sur des pianos,
sur tout ce que Dieu peut te mettre entre les mains ;
montre ton rire ou ton chagrin.
Mais que tu n’aies rien, que tu sois roi,
que tu cherches encore les pouvoirs qui dorment en toi,
tu vois, ça ne s’achète pas.
Quand tu l’as, tu l’as.
Ella, elle l’a
(Ella ouhouhouh, ouhouhouh)
Ce je ne sais quoi
(Ella ouhouhouh, ouhouhouh)
Que d’autres n’ont pas,
Qui nous met dans un drôle d’état.
Ella, elle l’a
Ella, elle l’a
(Ella ouhouhouh, ouhouhouh)
Ella, elle l’a
(Ouhouhouh, ouhouhouh)
Ella, elle l’a
Ella, elle l’a
Ella
Ella, elle l’a
Ella, elle l’a
Ella
Ella, elle l’a
(Ella ouhouhouh, ouhouhouh)
Ce je ne sais quoi
(Ella ouhouhouh, ouhouhouh)
Que d’autres n’ont pas,
qui nous met dans un drôle d’état.
Ella, elle l’a
Ella, elle l’a
(Ella ouhouhouh, ouhouhouh)
Cette drôle de voix
(Ella ouhouhouh, ouhouhouh)
Cette drôle de joie,
ce don du ciel qui la rend belle.
Ella, elle l’a
Ella, elle l’a
(Ella ouhouhouh, ouhouhouh)
Ella, elle l’a
(Ouhouhouh, ouhouhouh)
1. Ella Fitzgerald.