Bonjour à toi ma Troisième Rome,
Ton pèlerin solitaire
Est revenu dans la ville de son enfance à la recherche des lumières,
Au carrefour de toutes les époques,
Exalté par le vent de Juillet,-
Avec les pluies d'été, viens me voir, viens me voir...
Qui s'en est allé au-delà de trois mers,
A assez de forces pour revenir,-
Pour ne pas voler dans le vent comme une lettre écrite.
Mais le soleil verse son jus de citron
Et fait fondre le sable de sucre,
Et le vent chaud est si transparent et fluide...
Mais mon amour vit au 25ème étage,
Mais ton âme appelle - et j'apprends déjà à voler,
Mais mon amour vit au 25ème étage,
Mais mon âme vole jusqu'à la tienne...
Les canaux et les ponts ne dorment pas,
Et les fleurs de minuit
Emplissent tous les mots d'un parfum féerique,
Où dans la lumière dorée des phares
Navigue le boulevard dans l'air,
Effleurant à peine les nuages endormis...
Tu crois aux oiseaux et aux versets,
Des étoiles coulent sur tes joues,
Et les lumières se reflètent dans les flaques sombres.
Toute la ville est imbibée d'une odeur d'essence,
Et avec de la neige à la menthe sur les lèvres
L'histoire d'amour et ces journées se dissiperont.
Mais mon amour vit au 25ème étage,
Mais ton âme appelle - et j'apprends déjà à voler,
Mais mon amour vit au 25ème étage,
Mais mon âme vole jusqu'à la tienne...
Tu es si loin de moi,
Il n'est pas aisé de parvenir jusqu'à toi,
Tu es quelque part dans le ciel parmi les étoiles
Et les pétales des roses fanées tombent.
J'attendrai toujours notre rencontre
Tant que je n'apprends pas à rêver,
Tant que je n'apprends pas à aimer,
Tant que je n'apprends pas à voler.
Mais mon amour vit au 25ème étage,
Mais ton âme appelle - et j'apprends déjà à voler,
Mais mon amour vit au 25ème étage,
Mais mon âme vole jusqu'à la tienne...