Tu dors ici, maintenant, de ton côté.
Ta peau pâle et fragile est comme du papier.
Tu dors toujours comme un jeune homme,
Tu te réveilles avec l'aube.
Hivers comme étés
Je me suis couchée à tes côtés.
Notre jour d'anniversaire de mariage était chaud
En juin quarante-cinq.
Ce que je savais alors être juste,
L'est toujours maintenant.
Et quand le vent froid souffle,
Le vent froid souffle,
Il t'emmène dans l'éternité,
Ne t'en fais pas pour moi,
Ne t'en fais pas pour moi.
Le chemin m'emmène alors à tes côtés.
Tu bois toujours ton café noir assis sur la même chaise.
Les vendredis soirs tu apportes toujours des fleurs.
Suis-je toujours aussi jolie,
Aussi belle maintenant qu'elle l'était.
Tu pensais que je ne m'en rendrai jamais compte,
Mais je me suis longtemps demandée pourquoi je restais.
Notre jour d'anniversaire de mariage était chaud
En juin quarante-cinq.
Ce que je savais alors être juste,
L'est toujours maintenant.
Et quand le vent froid souffle,
Le vent froid souffle,
Il t'emmène dans l'éternité,
Ne t'en fais pas pour moi,
Ne t'en fais pas pour moi.
Le chemin m'emmène alors à tes côtés.
Dormons, chéri, on est tous les deux fatigués.
Je serai là, à côté de toi, maintenant et toujours.