Je ne me souviendrai jamais que de ces yeux,
Je croirai seulement en la pureté de ces larmes sincères.
Lorsque tu m'oublieras et que tu disparaîtras à l'aube
En me laissant juste un bouquet de roses fanées en souvenir.
Je ne me souviendrai jamais que de cette voix,
Elle apaisera mon âme comme le ruisseau d'une forêt,
Lorsque, en m'abritant de la pluie sous vieux petit parapluie,
Je resterai seul à seul avec l'automne.
Je ne souviendrai jamais que de ces mots.
Tant de mots et de feuilles jaunies
Ont été balayées au loin par le vent
Lorsque tu m'as oublié et que tu as disparu à l'aube
Comme les navires s'éloignent du quai.
Et quand tu me diras adieu,
Je verrai le paradis perdu,
J'y entendrai les oiseaux qui s'envolent,
Je prendrai de la peinture, je prendrai une toile.
Je verserai du vin et je porterai un toast,
Et j'enlèverai la poussière des pages jaunies.