Je suis loin de la mer et de son odeur
De ses mouvements, des sentiments amers
Qu'elle seule me donne
La terre brûle et le vent est incandescent, l'été
Balaie l'ardeur des gens qui ne meurent pas
De blé et d'antiquités
J'entends déjà le chant de ma ville
L'orgueil des femmes belles et en toute dignité,
Du temps qui est passé désormais
Dans les ruelles ensoleillées et puis
Des jours heureux à deux pas de la mer (qui est mienne)
Dans l'incertitude de la mer, du temps et du vent
La terre consumée par de vastes lointains
Mais d'où reviendra-t-elle
La fleur de nuit, l'espoir s'allume dans le pays
Après les heures de soleil, les épouses,
Des paysans brûlés, à séduire
J'entends déjà le chant de ma ville
L'orgueil des femmes belles et en toute dignité
Du temps qui est passé désormais
Dans les ruelles ensoleillées et puis
Des jours heureux à deux pas de la mer (qui est mienne)