Routes de poussières, long chemin sans but,
Du néant au vide,
Étranger et perdu, nul ne me dit où,
Où je dois encore me rendre...
Devant les Portes du Monde je jette un regard
Sur la liberté, qui nous prend constamment dans ses filets,
Et je cours après la chance perdue.
Je te cherche toujours plus loin chaque jour.
Ramène-moi à la maison,
À la clairière où nous nous sommes une fois rencontrés,
Ramène-moi à la maison,
Où les arbres et les jardins s'épanouissent.
Mais alors de la ferveur de la nuit s'éveille
Toute la cruelle vérité,
Et ma flamme allumée par les rêves
Se refroidit d'un coup.