« Je pourrais t’accompagner si tu fais des virées à droite à gauche.
– Avec grand plaisir sait-on jamais, tu pourrais porter mes bagages
– Est-ce que tu chantes ?
–Je chante.
– Donne-moi le la, donne-moi le la.
– Haaa…
– Oh la vache.
– Ah ouais, c’est bien ?
– Écoute, écoute. Tiens, je te présente Maurice, un de mes meilleurs potes.
– Ah, salut Maurice.
– Ça va, tu vas bien ?
– Ouais et toi ? Ah ben, lui tu vois je l’aime bien lui.
– Oui, il a un bon fond.
– Ouais. Tu vois lui déjà si tu me dis qu’on part tous les trois, je veux bien.
– On peut partir tous les trois ? »
Silhouette androgyne,
les hanches qui dessinent
la courbe, elle est divine,
des dessous qu’on devine.
Et toute seule dans le noir
tu marches tard le soir.
Les lumières bleues du bar
éclairent les trottoirs.
Les ombres glissent dans le noir,
danse, danse, danse.
Lilou, elle rêve d’une autre histoire,
danse, danse, danse.
Un baiser sur la joue,
des caresses dans le cou,
alors tu fais la moue
et c’est le garde à vous.
La folie de ton jeu,
elle se lit dans tes yeux.
Pas besoin d’être deux
pour allumer ton feu.
(Les ombres glissent dans le noir.
Lilou, elle rêve d'une autre histoire.)
Les ombres glissent dans le noir,
danse, danse, danse.
Lilou, elle rêve d'une autre histoire,
danse, danse, danse.
Une dentelle coquine
à l’allure féminine.
Les regards s’illuminent,
tous les cœurs tambourinent.
Danse, danse, danse,
danse, danse, danse
et secoue la cadence.
Danse, danse, danse,
danse, danse, danse
et secoue la cadence.
Les ombres glissent dans le noir,
danse, danse, danse .
Lilou, elle rêve d'une autre histoire,
danse, danse, danse.
« Hop hop, hop j’enlève tout là, je montre un peu le bazar. Je vais montrer un peu ce qui se passe là.
– Je vais te le dire, mais dans les yeux. Je t’aime. »