Les chaleurs nous paraissent sans fin
Les rives d’ici nous semblaient les nôtres
On trouve le mois de mai encore tout proche
L’heure où tu es venu tout disloquer par un arrachement
Tu nous donnes chacun pour soi
Tes codes ne nous retiennent pas
C’est pourquoi je n’irai porter des accusations
Ni m’excuser pour rien
Tu sais ce que j’ai, ma belle
Pourquoi donc avalerais-je mes pleurs ?
Je ne vais pas te forcer à renoncer
Puisque personne ne peut s’approprier
Jusqu’à la fonte des glaces
Je te jure que je t’attendrai là
Chaque chose peut avoir une destination quoique je n’en voie aucune pour l'instant
Je te laisse libre champs tout en voulant que tu me restes
Des vies préparées
En animaux enchaînés
Qui sortent paître le printemps
Et qui rentrent en hiver
Je ne pourrai jamais vivre comme ça
Et voilà pourquoi il faut que tu te mettes
En route si tu as moindre envie de partir d’ici
Ce n’est pas sous des ordres que les oiseaux volent
Mais à voler, ils reviendraient plus tard au printemps
Je ne vais pas te forcer à renoncer
Puisque personne ne peut s’approprier
Jusqu’à la fonte des glaces
Je te jure que je t’attendrai là
Chaque chose peut avoir une destination quoique je n’en voie aucune pour l'instant
Je te laisse libre champs tout en voulant que tu me restes
Tu restes
Tu restes
Je ne vais pas te forcer à renoncer
Puisque personne ne peut s’approprier
Jusqu’à la fonte des glaces
Je te jure que je t’attendrai là
Chaque chose peut avoir une destination quoique je n’en voie aucune pour l'instant
Je te laisse libre champs tout en voulant que tu me restes
Chaque chose peut avoir une destination quoique je n’en voie aucune pour l'instant
Je te laisse libre champs tout en voulant que tu me restes
Tu restes
Tu restes