Au petit jour
comme au grand soir
dans mes discours
dans ton histoire
à tes contours
à mes comptoirs
à mes détours
à tes départs
Aux rêves lourds
dans ma mémoire
à ton humour
mes idées noires
à ton velours
mon désespoir
à tes retours
à mes retards...
Toi, toi... toi que je retrouve à ma porte
pour qu'il faut que je m'en sorte
pour te laisser vivre ta vie... sans moi
Toi, que chaque lune me rapporte
si notre histoire n'est pas morte
j'en ai une autre bien à toi
Au souffle court
dans le miroir
à ton secours
à mes déboires
au désir sourd
de te revoir
à mes vieux jours
au dernier soir
A mon parcours
à tes devoirs
au carrefour
des trajectoires
Ô mon cœur lourd
tu veux y croire
percer un jour
je veux vouloir
Toi, oh oui, toi, tu es la fièvre qui m'escorte
dans la folie me réconforte
il faut que tu vives ta vie... sans moi
Ô toi, que chaque lune me ramène
tu restes au centre de la mienne
je ne la vivrai pas sans toi
Au fil des jours
et du rasoir,
j'attends mon tour
notre victoire
comme notre amour
viendra pleuvoir
suivre son cours
dans ta mémoire