Le vent devient plus glaçant
Le soleil a une couleur de sang
Le ciel prend un air obscure
Que nous apportera-t-il le futur
On entend des murmures du monde
On dirait des cris de peine suffoqués
Il y a un léger tremblement sous les pieds
Aurons-nous un volcan en éruption
Dans la foule, toi aussi, tu te tiens
Et tu bondis en yo-yo sans te déplacer
Les gardiens sans visage savent tous les moyens
Pour tenir les foules en respect
Et tes badges sont déjà rouillés
Tes disques vinyles toute crevées
Les épingles(1) et les chaînes brisées
Et dans des poches les tunes paumées
Cours, mon libre enfant
Cours à plus de distance
Là-bas tu grandiras en puissance
Et en libérté immense
Cours, pour sauvez ta vie
Prends une étincelle d'espoir avec toi
Le ciel, un acier ardent le remplit
Peut-être bientôt, on l'ignore tous
L'air du temps c'est de juste laisser aller
L'âme du temps une simple grande paranoïa
Le corps du temps se périme aux dépôts de déchets
Le ciel du temps se déchire sur les convoyeurs
Et les rues sont pleines de petits bourgeois
De porcs portant leurs petits costards
De lâches avec grande petitesse
Et de grands mômes petits
Cours, mon libre enfant
Cours à plus de distance
Là-bas tu grandiras en puissance
Et en libérté immense
Cours, pour sauvez ta vie
Prends une étincelle d'espoir avec toi
Le ciel, un acier ardent le remplit
Peut-être bientôt, on l'ignore tous
Aujourd'hui il faut arrêter de croire
Aujourd'hui il faut tâcher d'oublier
Aujourd'hui il faut lâcher ses peines
Aujourd'hui il faut déhancher en disco
Et les rues sont pleines d'imbéciles
De ratés misérables
De pédants cyniques
De poules et de coqs mouillés
Cours, mon libre enfant
Cours à la plus grande distance
Là-bas tu gagneras de la puissance
Et une libérté plus immense
Cours, pour sauvez ta vie
Prends une étincelle d'espoir avec toi
Le ciel, un acier ardent le remplit
Peut-être bientôt, on l'ignore tous