Nous tiennent compagnie, quelques lettres d'amour
des mots, qui restent avec nous...
Et nous ne partons pas,
mais nous cachons du chagrin,
qui glisse, on le ressentira après...
Nous avons trop d’imagination et, si nous disons un mensonge
c’est une vérité manquée
qui tôt ou tard ça va arriver
change le vent, mais nous ne changeons pas
et si nous nous transformons un peu
c'est par l'envie de plaire à qui est déjà là
ou qui pourra un jour être avec nous...
Nous sommes comme ça
il est difficile d'expliquer
des journées amères, laisse tomber
de toute façon tu pourras nous trouver ici
avec nos nuits blanches
mais nous ne serons pas fatiguées, même lorsque nous te dirons encore un autre
“Oui”...
Se défilent rapidement, des journées sans fin
des silences, qu'on connaît bien
et laissent des traces, quelques phrases de petites filles
qui reviennent, mais qui voudra les écouter...
Et dans les voitures pour nous
les hommages des playboys
mais nous ne l' entendons même plus
s’il y a qui arrête de nous les faire
le vent change, mais nous ne changeons pas
et si on s’embarrasse un peu
c’est par l'envie de comprendre
qui n’arrive plus à parler avec nous...
Nous sommes comme ça
doucement compliquée
toujours plus émues, délicates
mais tu pourras nous trouver encore ici
dans les soirées orageuses
va chercher-nous des roses
des choses nouvelles
et nous te dirons encore un autre
“Oui”...
Il est difficile d’expliquer
des journées pleines d’amertume, laisse tomber
de toute façon tu pourras nous trouver encore ici
avec nos nuits blanches
Mais nous ne seront pas fatiguées
même lorsque nous te dirons encore un autre
“Oui”...