Ah ! Comme j'aimerais entendre
Mon chorinho si longtemps abandonné
Et la mélancolie que je ressentais
Quand je l'écoutais
Faire tant pleurer
Ah ! Je ne me souviens même plus
De tout l'enchantement d'un passé
Qui était beau, qui était triste, qui était bon
Tout comme ce chorinho qui s'appelle Odeon
Croisant la flûte et le cavaquinho
Mon chorinho se dénoue
Il tire de la chanson de la guitare ce bourdon
Que me donne vie, qui me tue
Il est pure tendresse, mon chorinho
Quand il me prend et vient ainsi très lentement
A mi-lumière, à mi-voix, à demi-ton
Mon chorinho qui s'appelle Odeon
Ah ! Viens vite
Mon chorinho chéri, viens
Démonstration de grâce que possède le choro triste
Combien de temps a passé, combien de choses ont changé
Plus personne ne pleure plus pour quelqu'un
Ah ! Qui aurait dit qu'un jour, mon chorinho
Tu viendrais avec la grâce que l'amour t'a donné
Pour me dire ça ne fait pas de mal
Quoi qu'il en soit
Je suis revenu pleurer avec vous
Fais pleurer suffisamment, mon chorinho
Ton chorinho nostalgique
Dis à la mandoline de ne pas jouer aussi bien
Parce qu'on dirait presque de la méchanceté
Ah ! Mon chorinho, je voudrais seulement
Transformer en réalité la poésie
- Ah que c'est joli, ah que c'est triste, ah que c'est bon -
D'un chorinho qui s'appelle Odeon
Chorinho ancien, chorinho ami
Moi, jusqu'aujourd'hui, je perçois encore cette illusion
Cette nostalgie qui m'accompagne
Ca ressemble même à cette prière qui sort seulement du coeur
Si je pouvais me souvenir et redevenir enfant
Si pouvais rénover mon espérance
Si je pouvais me souvenir comment se danse
Ce chorinho qu'aujourd'hui plus personne ne connaît.
Fais pleurer suffisamment, mon chorinho
Ton chorinho nostalgique
Dis à la mandoline de ne pas jouer aussi bien
Parce qu'on dirait presque de la méchanceté
Ah ! Mon chorinho, je voudrais seulement
Transformer en réalité la poésie
- Ah que c'est joli, ah que c'est triste, ah que c'est bon -
D'un chorinho qui s'appelle Odeon