Le spectre qui marche rôde
Car l'homme qu'elle aimait l'a fauchée
C'était un jour de juin ordinaire
Lorsqu'il l'emmena au lac afin de contempler la pleine lune ensemble
Le spectre qui marche rôde
Car l'homme qu'elle aimait l'a couchée
Dans les grandes herbes, il l'embrassa sur la joue
Mais lui planta le couteau qu'il tenait dans la main
Elle le regarda de ses yeux suppliants
Il lui dit tendrement : "Mon cœur, l'amour est mort !"
Puis il étouffa ses cris de désespoir sous le clair de lune
Le spectre qui marche rôde
Erre dans le clair de lune, elle pleure à elle-même
Car ses yeux n'ont jamais paru cruels
Mais la lune miroitait dans la lame tel un joyau
Elle le regarda de ses yeux suppliants
Il lui dit tendrement : "Mon cœur, l'amour est mort !"
Puis il étouffa ses cris de désespoir sous le clair de lune
Sous le clair de lune
Sous le clair de lune
Sous le clair de lune